Pays d'émigration dans les années 1980, la Finlande accueille aujourd'hui diverses populations. Cet article se propose d'étudier cette évolution et plus particulièrement le cas des migrants issus de l'Afrique subsaharienne. Bien que peu nombreux en Finlande (9 836 en 2006) leur présence est cependant de plus en plus perceptible, notamment à travers l'implantation de commerces dits ethniques dans les quartiers cosmopolites d'Helsinki.
Les pays nordiques accueillent aujourd'hui une importante population migrante aux statuts et origines divers. Demandeurs d'asile, réfugiés statutaires, migrants économiques ou élites migrantes, tous trouveront leur place dans ce dossier qui contient des contributions écrites par des auteurs originaires de différents pays, institutions et disciplines académiques.
Examen des représentations mentales du temps des étudiants finlandais et français et les représentations interculturelles qu'il peut engendrer lors des rencontres dans le cadre de la mobilité académique des étudiants français en Finlande à travers le programme d'échanges universitaires ERASMUS. Après avoir analysé la perception temporelle par rapport à l'altérité, l'auteur étudie le temps, les identifications et les représentations dans les rencontres interculturelles, puis l'identité et la perception du temps interculturel franco-finlandais.
Le glissement vers la seule approche sociale, voire humanitaire, de la question des sans-papiers conduit vers un second écueil que représente sa déconnexion d'une réflexion sur l'immigration ainsi que sur la fonction économique des étrangers dépourvus de titre de séjour et, par suite, d'autorisation de travailler, donc de droits, y compris des droits sociaux. Cette fonction éclaire la manière dont l'Etat s'accommode de la production en continu de sans-papiers en créant même les conditions. Plus largement, les migrants tendent, à des degrés divers, à se retrouver dominés dans les pays d'"accueil" aussi bien éconmiquement que socialement. Ce schéma général se décline selon différents paradigmes qui correspondent à la mise en place d'autant de systèmes migratoires. L'auteur fait ici une étude comparative du modèle italien, finlandais, danois, néerlandais et français en tenant compte de la souveraineté de l'Etat qui l'impose.
En prenant les Français et les Finlandais issus du milieu universitaire comme exemple, cet article se propose d'abord d'examiner ce qui peut rassembler des amis "interculturels", c'est-à-dire, ce qui peut pousser deux êtres culturellement différents à se rencontrer et à tisser des liens. L'auteur tente ensuite d'expliquer les éventuels obstacles à cette amitié interculturelle et l'importance de la préparation à la confrontation avec ces obstacles. Enfin, il propose une approche qui pourrait aider l'individu "mobile" à constituer une boite à outils théoriques pour éviter chocs et impasses.
De nombreux spécialistes de la migration estiment que les pays capitalistes riches doivent inévitablement avoir recours à de la main-d'oeuvre étrangère peu qualifiée. Or, dans le cas de la Finlande cette assertion s'avère exagérée, si ce n'est totalement fausse : seule une proportion négligeable de la main-d'oeuvre employée (moins de 1 pour cent) peut être considérée comme étant des travailleurs étrangers peu qualifiés.; Dans cet article, l'auteur présente tout d'abord des données sur les stocks de travailleurs étrangers en Finlande pour montrer que ces derniers ne représentent qu'une part infime du total de la main-d'oeuvre, pour analyser ensuite ce que cela implique pour les différentes écoles de pensée sur la migration de main-d'oeuvre. Enfin, il explique comment la Finlande parvient à maintenir une économie hautement compétitive sans avoir recours à une main-d'oeuvre faiblement qualifiée.
Cet ouvrage examine en détail la relation problématique entre les migrants, leur expérience pour accéder à un logement adéquat et leur vulnérabilité grandissante face au sans-abrisme. Il étudie la causalité entre le risque des immigrants à devenir sans-abri et leur statut légal et examine l'influence d'une population de plus en plus importante de migrants et leurs changements démographiques sur les prestataires de services pour les sans-abri en Europe.
Etude de l'immigration d'Afique noire en Finlande en appliquant le modèle anthropologique d'Emmanuel Todd sur les relations fonctionnelles entre le tempérament idéologique des sociétés et les structures familiales traditionnelles (résumé de l'éditeur).
Le but de l'anthologie est de faire apparaître les textes qui dans seize pays d'Europe ont contribué à enraciner l'idée des droits de l'homme et à la faire croître dans les esprits.
Présentation systématique des minorités nationales en Estonie et en Finlande, des communautés linguistico-religieuses en Suisse et des Roms/Tsiganes dans différents pays européens.
En partant du constat que la Finlande, ancien pays d'émigration, est devenue un pays d'immigration à partir des années 90, cet article analyse dans sa première partie la composition de la présence étrangère dans ce pays ainsi que sa répartition géographique, s'agissant essentiellement d'immigrés (notamment des Russes), de Finlandais qui rentrent au pays et qui possèdent une nationalité étrangère (les Ingriens), de réfugiés et de demandeurs d'asile. Dans la deuxième partie, l'auteur étudie les différentes politiques migratoires finlandaises, les institutions impliquées dans les questions migratoires, les mesures visant à promouvoir l'intégration, les questions relatives à la nationalité, les attitudes à l'égard des étrangers et la participation politique des étrangers.
Le traité de Rome de 1957 a fait de la libre circulation un des principes de la construction économique de l'Europe, mais s'agissant des personnes, il a fallu attendre les accords de Schengen de 1985 et la convention d'application de 1990, étendue à l'Islande et à la Norvège depuis 1997 pour supprimer le contrôle aux frontières communes. Le droit communautaire concerne en fait les ressortissants des états tiers et situe le contrôle des frontières à l'extérieur du territoire commun, subordonné à l'attribution du visa, cependant il sert de laboratoire à un traitement harmonisé de la politique migratoire européenne. Plus adapté que le cadre intergouvernemental, le cadre communautaire du droit de l'immigration a encore des étapes à franchir comme en témoigne le rôle encore restreint ou facultatif de la cour européenne de justice.
Pour comprendre le droit de la nationalité de chacun des pays de l'Union européenne et leur récente évolution, il a été fait appel aux spécialistes de chaque pays. Soucieux d'étudier leur législation dans une perspective à la fois historique et sociologique, ils essaient d'éclairer ce droit en pleine mutation qui porte en creux une interrogation décisive sur l'avenir des identités nationales.
Ce rapport présente et analyse les grandes tendances des politiques et flux migratoires dans les pays de l'Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) et quelques pays non membres. Il met en lumière les modifications législatives importantes intervenues dans certains pays d'accueil, et dresse un inventaire des politiques menées en matière d'intégration des immigrés et de coopération internationale. On trouve également dans cet ouvrage des notes détaillées présentant les principales caractéristiques de chaque pays, ainsi qu'une annexe statistique rassemblant les données les plus récentes sur les populations étrangères ou immigrées, les travailleurs, les flux migratoires, et les naturalisations.
Parmi les 176 projets soutenus par la commission européenne en 1997, ce répertoire propose 24 expériences particulièrement positives avec contacts et adresses pour lutter contre le racisme et la discrimination en Europe.